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Analogie

By Lacrimosa

 

Je me promène sur les sentiers de démesure, dans une quête frénétique à la poursuite de mon reflet.
Je recherche les mirages ruisselants sur les débris de verres et les poèmes; parcourant les paysages et l'effervescence passagère, rattrapant le destin des prosateurs bohèmes.
J'observe les rues et l'architecture des bâtiments, mon regard lunaire ne se sent à l'abri qu'entre les murs du firmament.
Par-delà les océans et glaciers, les aurores et crépuscules, je me noie incessamment entre le mot et la virgule.
Je guette une substance qui fusionnerait avec moi, réformant mon âme et répondant aux Pourquois?
J'adule les pétales des roses et hume le rouge des coquelicots, je contemple l'espace, étroitesse verticale synonyme du chaos,
Mais la perspective n'est jamais limpide, encore moins opaque, les mondes d'ailleurs ne sont que le brouillard du Zodiaque
Je suis ce Mirage se reflétant dans les nuées, un visage de porcelaine sur un simulacre dénudé,
Les rimes horizontales dévoilent mes secrets, ceux que je n'ose murmurer dans la peur du concret
Lancinante est la blessure qui s'écoule sur la joue, d'où s'échappent les rêves depuis longtemps dissous,
Mais l'albâtre et la pâleur sont les antonymes des couleurs, les cerises et les framboises ne peuvent repeindre la périphrase.
Les miroirs fissurés tentent de hurler mon nom, «je» parjure et fugitif qui enlace l’illusion
Dictionnaires définissants des mots exempts de passion, illicite est la passion étreignant le Littéraire
Je descends les escaliers de pierre et frôle la main d’Orphée, qui marche en parallèle désirant se retourner
Je contemple Eurydice, elle qui ne reverra jamais le bleu des lacs et l’aube rouge qui miroitent en été
J’étouffe les flammes d’Hadès et dérobe les fleurs de Perséphone, mon âme se leurre dans l’incandescence mais au fond plus rien ne m’impressionne.
Je me délecte lorsque mes lèvres embrassent l’ambroisie, couronnant ma quête d’une immortelle poésie.

Analogy

By Lacrimosa

 

I wander on the paths of excess, in a frantic quest in pursuit of my reflection.
I'm looking for streaming mirages on broken glass and poems; traversing the landscapes and the passing effervescence, catching up with the fate of the bohemian prose writers.
I observe the streets and the architecture of the buildings, my lunar gaze only feels safe between the walls of the firmament.
Beyond the oceans and glaciers, the dawn and the dusk, I drown incessantly between the word and the comma.
I watch for a substance that would merge with me, reforming my soul and answering the Whys?
I adulate the petals of roses and inhale the red of poppies, I contemplate space, vertical narrowness synonymous with chaos,
But the perspective is never clear, even less opaque, the worlds from elsewhere are only the fog of the Zodiac
I am this Mirage reflecting in the clouds, a porcelain face on a naked simulacrum,
The horizontal rhymes reveal my secrets, those that I dare not whisper in fear of the concrete
Throbbing is the wound running down the cheek, from which long dissolved dreams escape,
But alabaster and pallor are the antonyms of colors, cherries and raspberries cannot repaint the periphrasis.
Cracked mirrors try to scream my name, "I" perjured and fleeting who embraces the illusion
Dictionaries defining words devoid of passion, illicit is the passion hugging the Literary
I go down the stone stairs and brush past Orpheus' hand, who is walking in parallel wishing to turn around
I contemplate Eurydice, she who will never see the blue of the lakes and the red dawn that sparkle in summer
I smother the flames of Hades and steal the flowers of Persephone, my soul is deluded in the incandescence but deep down nothing really impresses me any more.
I revel when my lips kiss ambrosia, crowning my quest with an immortal poetry.

Instagram: @pourpreautomnale

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